À force de ramer, l’explorateur et homme d’affaires Nicolas Perrot et sa troupe arrivent en septembre 1670 à l’île Manitouline, soit la plus grande île de la planète en eau douce, située dans le lac Huron, à l’ouest de la Baie Georgienne et du sault Sainte-Marie.
Dans le nom de l’île il y a « Manitou » mot qui signifie Grand Esprit, ce rassembleur des Premiers Peuples. La beauté des lieux envoûte tout le monde avec ses sols, ses lacs et ses paysages aux couleurs chatoyantes. On dirait « un bouquet qui surgit des eaux ». Nicolas et ses hommes en découvrent l’immensité. L’île peut s’enorgueillir de ses nombreux lacs imposants et poissonneux, de sa faune aussi. Tout nouveaux pour les Français, les iris nains qui égaient le sol les émerveillent. Ils semblent si fins, si délicats, mais si résistants en même temps. Des chardons aux allures légères, inconnus en France, et des orchidées en quantité ajoutent superbement aux couleurs du paysage. Et les alvars de l’île, ces espaces dégagés aux sols calcaires tapissés d’une fine végétation, constituent eux aussi une attraction qui sait plaire. L’éblouissante chute surnommée « le voile de la mariée », les formations rocheuses comme « la tasse et sa sous-tasse », les sentiers accueillants, les nombreuses îles, dans l’île même, les rivières et les lacs de la majestueuse Manitouline charment par leur diversité et leurs teintes multiples.
Enfin, les découvertes, la pêche, la chasse et le simple prélassement dans des lieux de beauté enchantent les visiteurs qui se font le plaisir de s’y rendre…